Et si, pour changer, les princesses étaient maîtresses de leur destin et ne dépendaient plus d’un prince, plus ou moins charmant, pour les libérer d’une terrible malédiction ?

Un royaume où les petites princesses pourraient décider de manger un roi grenouille collant et gluant plutôt que de l’embrasser.

Une vaste forêt où les loups sont des ivrognes et attendent le passage du petit Chaperon rouge pour leur ramener leur litron de vin.

Une baie où les sirènes ne se transforment plus en écume mais appâtent leur partenaire.

Un pays où les princesses ne sont pas si délicates et dorment à poing fermé même lorsque le petit pois placé sous leur matelas fait la taille d’un rocher.

Une contrée où le mariage n’est pas le seul salut et où les princesses aux robes couleur de ciel peuvent choisir de mettre des clous plutôt que des anneaux dans leur gâteau d’amour pour qu’on leur fiche enfin la paix.